Phytothérapie : un guide pour les médecins

Camomille, safran, absinthe et réglisse, ce sont des herbes qui aident les gens à combattre divers maux depuis 2000 av. Si la médecine moderne utilise volontiers les dernières technologies, elle n'en oublie pas pour autant ses racines. De nombreuses substances végétales sont utilisées dans la production de médicaments modernes et de compléments alimentaires. Que faut-il savoir d'autre sur la phytothérapie ? 

La phytothérapie : de quoi parle-t-on ?

La phytothérapie est l'une des branches de la médecine. Elle s'occupe principalement de l'étude des mécanismes d'action des plantes médicinales sur l'homme, décrivant les effets secondaires (le cas échéant) et recherchant les interactions entre les plantes médicinales et d'autres substances. Il faut lire l'article complet.

Le développement de la phytothérapie, qui est devenue le fondement de la médecine moderne, nous le devons notamment aux anciens Égyptiens et Grecs. À ce jour, dans les musées, on peut admirer des livres poussiéreux et des herbiers décrivant les effets des herbes, également populaires aujourd'hui.

Les médecins peuvent-ils traiter avec des herbes ?

Comment soutenir naturellement l'organisme dans la lutte contre les maladies ? C'est une interrogation que les médecins et les patients se posent. Par conséquent, la phytothérapie devient de plus en plus populaire.

Un médecin qui traite avec des herbes s'appelle un phytothérapeute. Ce spécialiste combine des connaissances médicales de base avec une connaissance des herbes. De nombreuses substances biologiquement actives contenues dans les plantes, telles que les huiles essentielles, les phénols, les alcaloïdes, les tanins ou les pectines, sont utilisées dans le traitement et la prévention des maladies chroniques. En combinant habilement la pharmacothérapie traditionnelle avec la phytothérapie, vous pouvez améliorer la santé du patient. Cependant, il convient de rappeler que les herbes peuvent réagir avec certaines substances contenues dans les médicaments. Par exemple, le marron d'Inde, l'onagre, le gingembre ou le ginkgo biloba peuvent augmenter l'effet des antiplaquettaires et des anticoagulants. À son tour, l'extrait de millepertuis peut entraîner une diminution de la concentration de médicaments antiviraux et d'antibiotiques.

Par conséquent, vous ne devez jamais combiner des médicaments avec des herbes sans consulter un spécialiste. La phytothérapie ne doit pas non plus remplacer la thérapie conventionnelle.